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Julius Caesar

1953

            Réalisé par Josephn L. Mankiewicz, le film Julius Caesar sort sur le grand écran en 1953 à une période où les films mettant en scène l’Antiquité et ses héros dominent dans les productions hollywoodienne[1]. En effet, bien que des films portant sur la période continueront à être produits à toutes les décennies du XXe siècle, cette production ne sera pas aussi importante que celle des années 1950 et 1960, ou de deux à trois films mettant en scène l’Antiquité sont produits chaque années, si ce n’est pas plus[2]. La production de 1953 met en vedette Marlon Brando dans le rôle de Marc Antoine, James Mason dans celui de Brutus, John Gielgud pour Cassius, Louis Calhern pour celui de Jules César et Greer Garson dans celui de Calpurnia[3].     

            Reprenant l’œuvre de Shakespeare, l’action du film se déroule à Rome en 44 av. J.-C.. Alors que César se dirige vers le Sénat avec sa suite, un homme dans la foule l’interpelle et lui dit de se méfier des ides de mars ; César n’y prête pas une attention particulière et entre dans le Sénat. Brutus reste à l’extérieur, tout comme Cassius qui souhaite lui parler à propos de son père. Ce dernier trouve que César prend de plus en plus de pouvoir au sein du Sénat, qu’il est perçu comme un dieu par le peuple et que cela compromet la stabilité de l’Empire. Brutus est d’accord pour dire qu’il ne faudrait pas que César ait trop de pouvoir, mais il a quand même un amour pour l’homme qui l’a sauvé et l’a pris sous son aile. Lorsque la session est ajournée, les deux hommes demandent à Casca ce qui est arrivé, et leur annonce que Marc Antoine a proposé la couronne de Rome à César par trois fois, mais que ce dernier a refusé à chaque reprise. Au même moment, César dit à Marc-Antoine qu’il n’a pas confiance en Cassius, ce à quoi le soldat répond qu’il n’a pas à s’en faire[4].

            La veille des ides de mars, alors qu’une tempête fait rage, Cassius, Casca et d’autres conspirateurs se rencontrent en pleine nuit afin de planifier l’assassinat de César. Lorsque Cinna lui demande comment il compte faire pour que Brutus participe à leur entreprise, Cassius lui tend une lettre et lui demande d’aller la porter discrètement chez ce dernier. Ils se dirigent ensuite chez Brutus qui, après avoir pris connaissance des lettres forgées, décide de comploter avec les autres pour le meurtre de César, croyant faire cela pour le bien et la volonté du peuple romain[5].

            Le lendemain, Calpurnia se réveille d’un cauchemar dans lequel elle voyait son mari se faire assassiner. Elle le supplie alors de ne pas aller au Sénat aujourd’hui, ce qu’il accepte jusqu’à ce que Decius lui convainque qu’il n’a rien à craindre. Il y est escorté par une partie des conspirateurs et de Marc Antoine, qui n’a aucune idée de ce qui va se passer. Un devin tente de le prévenir en lui demandant de lire ce qui lui a écrit en premier, mais César refuse de l’écouter. Marc Antoine est gardé à l’extérieur du Sénat pendant que les conspirateurs mettent leur plan à exécution ; Cimber Tillius distrait César avec une pétition pour ramener son frère à Rome, Casca est le premier à le poignarder, suivi des autres. César, faisant face à Brutus, lui dit « Et tu, Brute ? », avant que celui-ci ne lui assène le dernier coup de couteau[6].

            César tué, les conspirateurs déclarent victoire contre la tyrannie. Marc Antoine revient au Sénat pour parler à Brutus en ce qui concerne la dépouille de César. Une fois en accord, les deux hommes sortent devant la foule qui s’est attroupée autour du Sénat ; Brutus parle le premier, expliquant que l’assassinat est pour le bien du peuple de Rome. Marc Antoine prononce ensuite un discours émouvant pour rendre hommage à César, et va mener la foule à se mutiner contre les conspirateurs. Ces derniers s’échappent de Rome et une guerre commence[7].

            Marc Antoine, Lépide et Auguste préparent leur prochaine attaque contre les forces de Brutus et Cassius. La veille de la bataille de Philippes, Brutus est visité par le fantôme de César qui lui dit qu’ils se retrouveront à Philippes. Au matin, Brutus et Cassius se disent au revoir, sachant qu’il y a de très bonnes chances que ce soit la dernière fois qu’ils se voient. Après la bataille, Cassius apprend que l’un de ses bons amis a été fait prisonnier, et il décide de se suicider ; lorsque ledit ami réalise que Cassius est mort, il se suicide à son tour. Le lendemain, Brutus tente d’obtenir la victoire, mais c’est peine perdue ; il s’enlève la vie en s’avançant sur son épée tenue par l’un de ses soldats[8].

            Marc Antoine, qui trouve le corps de Brutus et le ramène au campement, lui rend hommage, disant qu’il a été un noble romain et qu’il a agi non pas par une volonté d’obtenir plus de pouvoir, mais plutôt pour le bien de l’Empire[9].     

 

[1] IMDb, « Julius Caesar (1953) », [en ligne]

[2] IMDb, « Films set in Antiquity (until the fall of the Roman Empire) », [en ligne]

[3] IMDb, « Julius Caesar (1953) », [en ligne]

[4] Joseph L. Mankiewwicz, John Houseman, William Shakespeare, « Julius Caesar », Metro-Goldwyn-Mayer, 1953, Noir et blanc, 121 minutes.

[5] Ibid.

[6] Ibid.

[7] Ibid.

[8] Ibid.

[9] Ibid.

Crédit photo : Sarah-Eve Boulianne, juin 2013
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